lundi 21 novembre 2011

DOCTOR L NEW RELEASE : "THE GREAT DEPRESSION" - OUT SOON !!!


COMET RECORDS PRESENT
DOCTOR L «  The Great Depression » - COMING SOON

 
« La musique c’est comme un énorme immeuble, avec plein d’étages, plein de gens différents, pleins de moments différents, beaucoup de connards et des allumés tout en haut. Sans prétention, mieux vaut se mettre avec eux sur le toit, voler au-dessus du nuage, parce que sinon, c’est pas intéressant », Doctor L.


Activiste sonore depuis vingt-cinq ans, Doctor L traverse les galaxies musicales comme une incandescente comète, toujours en fusion(s). Du punk-rock des années 80 aux temps forts du hip-hop hexagonal avec Assassin, du démarrage de l’électronica à la renaissance internationale de l’afro-beat, sans transition... En 2000, déjà sur le label Comet Records, il a su emmener l’afro-beat de Lagos vers le troisième millénaire avec l’album Black Voices de Tony Allen et même le faire tourner sur la lune, avec le disque Psycho on da bus.

Depuis dix ans, Doctor L poursuit cette même vision d’une musique protéiforme, qui fait se rencontrer le passé, le présent et l’avenir dans un retentissant big-bang temporel. Depuis dix ans, pour tenir ce pari fou, Doctor L crée en continu dans son home studio de Saint Ouen et lance des invitations tous azimuts : New-York, Paris, Londres, Lagos, Berlin, Bamako, Marseille… Le monde entier transite au deuxième étage de son repère foutraque et embarque vers un ailleurs cosmique. A l’image d’un peintre ou d’un sculpteur, Doctor L habite ce foyer artistique comme un atelier, où prennent vie des histoires humaines, sonores et graphiques. The Great Depression est le premier volet d’une trilogie de ces enregistrements artisanaux, une photographie sépia et psychédélique d’une décennie de rencontres, à l’image de la pochette du disque, aussi imaginée et conçue par Doctor L. Selon les morceaux, on le retrouve aux manettes, à la guitare électrique, aux percussions, au synthétiseur ou à la basse. Mais aussi à l’image, à la photographie, à la réalisation de ses clips…

Autodidacte total, bidouilleur conceptuel, cannibale de références, brouilleur de pistes, DJ trans-continental, Docteur L, alias Liam Farell est un artiste extra-musical. Deuxième enfant d’une fratrie de garçons, fils d’un peintre libertaire irlandais et d’une critique d’art britannique, il naît à Dublin en 1968, émigre et grandit jusqu’à seize ans entre la France et l’Irlande, au cœur de la notion de résistance. « L’Irlande est le seul pays européen à avoir fait une expérience contemporaine de la colonisation, d’assimilation», insiste-t-il assurant que c’est ce qui l’a d’abord emmené à la culture black-américaine, puis à la musique africaine : le sens. Autant marqué par l’art révolutionnaire d’Emory Douglas, plasticien des Black Panthers, les discours de Malcom X, la rage de Public Ennemy, et plus tard de The Clash, l’universalité d’un Bob Marley ou la créativité de l’afro-rock psyché des 70’s, Liam Farrell aime voir pointer dans l’art l’insurrection qui vient. Et y imprimer de l’ironie, une conscience politique, de la poésie et les couleurs de ses voyages intérieurs. Farouchement opposé à la ségrégation des arts, il expose des créations graphiques et sonores avec ses frères plasticiens Malacchi et Seamus. Un travail largement reconnu dans le monde anglo-saxon. En France et précisément en Seine Saint Denis, « La famille Farrell », exposition en deux volets exposés à Mains d’œuvres (Saint Ouen) et à la Maison Populaire  (Montreuil) campait l’identité libertaire et touche-à-tout de cette fratrie inclassable. Dans l’hexagone, reconnu par la critique, suivi par ses fans, mais méconnu du grand public, Doctor L avance masqué, multiplie les projets sous différentes identités, des labels éphémères, remixe ses propres albums, en orbite du système musical et en perpétuelle recherche du son de demain.

Avec The Great Depression , il ré-apparaît dans la lumière, en grand ordonnateur de plages musicales, sous d’irradiants soleils analogiques et numériques. Album de rencontres, The Great Depression replace la création au centre de tout, comme l’ultime essence de la vie, là où politiques et économies ont échoué. De Brooklyn à Lagos, sa famille artistique lui accorde une confiance totale : prête à planer, yeux fermés et micros ouverts, elle le suit dans ses pérégrinations musicales. 

Ode vibrante à la créativité de la décennie 70, The Great Depression rend hommage à Gil Scott Héron – In the Words avec Allonymous et Ji Dru ou à Sly Stone avec la reprise très afro-beat de Family Affair par Antibalas. Tony Allen débarque By Surprise, accompagné de The Nairobi Descendants, pour poser un groove afro-futuriste. Dans Total Chaos, morceau anarchiste habité par une énergie poétique que l’occident des années 2000 a oublié, la nigériane Asa clame « I wait for the day that music will be the food of love, i wait for the day that i will sleep without laws ». Atemporel et révolutionnaire.

E.C

Video Clips :  

• ‘’Activista’’  http://www.youtube.com/watch?v=kXoOTQ8ICv8
• ‘’ By Surprise’’  http://www.youtube.com/watch?v=BfcURWnTSLA

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